L'idée d'édifier le premier monument à la mémoire des poètes inconnus nait d'une rencontre entre Erik Koch et Gaston Bellemare, éditeur et directeur du Festival International de la Poésie de Trois-Rivières au Québec.
L’idée émane d’Erik Koch qui a choisi de donner à ce monument une structure représentative, symbole du nouveau courant de pensée scientifique du début du XXe siècle: l’hypercube. Cette figure est la plus couramment utilisée pour représenter visuellement la "quatrième dimension", invisible avec les yeux.
C'est cette dimension invisible, la base de ses "colourpoems", qu'il veut célébrer: la poésie et l’amour comme une nécessité à partager et à vivre. Pour l'artiste, "poésie" veut dire "être".
Élever un monument à la mémoire des poètes inconnus, c'est honorer ces chantres de l’âme humaine, de la vie, qui ont contribué par leur travail et souvent par leur sang à l’émergence, à la mise en place et à la sauvegarde des grands principes et de la culture de leur milieu. Rendre hommage à ces poètes souvent anonymes et inconnus dans la vaste foule des vivants et à leur poésie semble tout aussi justifié que d’honorer le soldat inconnu.
Monument to the unknown poet, Tomé, Japan, 2016
Creation of the monument to the unknown poet in 2016 on the occasion of the Third International Art Triennial at the Sato Museum in Tomé city, Japan. Eight works presented in open air by six Japanese artists and two European artists.
Monument to the unknown poet, Trois-Rivières, Canada, 1994
Creation of the monument to the unknown poet in 1994 - World premiere at the International Festival of Poetry, City of Trois-Rivières, Canada.